Nom : Czwakiel Canestrini.
Prénom : Willian-Viktor.
Age : 16 ans.
Histoire : Seize années auparavant, à Florence en Italie, une heure du matin; des cris. Tomas Canestrini patiente dans son salon, confortablement installé dans son fauteuil, les mains croisées tandis que, dans la chambre voisine, Elizbeth, son épouse, a toutes les peines du monde pour mettre au monde son premier enfant. Les cris déchirants ne semblent pas donner l'envie à leur premier enfant d'en pousser un à son tour, et il semble d'avantage vouloir rester dans le ventre de cette vipère aux cris infernaux. Si les sons à l'extérieur sont plus rapidement répercutés, et à un volume plus fort... Williane-Viktoria ne souhaite pas voir le jour. Quelques longues et pénibles heures passèrent pour qu'enfin l'enfant se décide à naître, non pas sans compliquations cependant. Le cordon autour du cou, et d'une paleur cadavérique, on croit le petit mort né. Ce ne sont que la reprise des plaintes plus stridentes de sa mère et une claque sur les fesses qui arracheront le premier cri à son fils, une fois son cou dégagé. L'aide soignante, une fois son travail achevé, s'en va prévenir le père du nouveau né, des couvertures en mains, une petite main tendue dans l'espoir de pouvoir nicher ses doigts dans une étreinte de son père. On montre l'enfant à son géniteur.
"Ma fille… ton entrée dans la lignée des Canestrini n'aura pas été de tout repos." Approchant sa main de celle de l'enfant, il adresse un large sourire à son héritière. Genée, l'infirmière découvre un peu plus l'enfant de sa couverture, toussotant.
"Monsieur… Voici Willian-Viktor, votre fils…" Sursaut…
Le père repose un regard plus dur et recule sa main. Il se détourne. L'enfant garde sa main tendue encore quelques secondes, dans l'espoir d'y sentir le contact de l'homme à la voix si rude. Il la reposera sur son côté, pour fermer les yeux.
L'enfant évolue dans le cadre prestigieux et isolé des héritiers Canestrini, famille de sang pur, agents du ministère, cultivant un goût certain pour le chic. La demeure se trouve au bord d'une falaise, offrant à l'oeil une plage aride bordée de rochers où la mer vient se briser. «Tenue, respect et discipline». Trois mots d'ordre à respecter pour tenir une place dans la lignée. L'éducation se fait stricte, l'apprentissage des manières, rigoureux. Les enfants sont parés de mille trésors pour faire valoir les mérites de la famille à laquelle ils appartiennent, bien plus considérés comme des trophées héritiers que comme des chérubins. Mais si pour les jeunes filles s'intégrer reste difficile, les jeunes garçons ont le plus souvent bien plus de difficultés à s'immiscer dans le cercle fermé, le plus souvent poussés par leurs mères. Une femme n'est pas considérée comme fiable pour les affaires, ainsi la naissance d'une fille au sein de la famille n'attire jamais les sourires, mais l'homme se devant d'être quelqu'un sur qui compter en tout temps, il a à peine droit aux regards les plus noirs.
C'est dans cet univers que grandit Willian-Viktor.
Son éducation se parfait à l'aide d'un instructeur sénile que le tout jeune enfant se fait un plaisir de rabrouer à chaque instant. Le petit ne fait pas preuve du commun sérieux des petits bourges, souhaitant ainsi attirer un oeil plus admiratif sur lui par son père. Le malheureux… Il ne le rend que plus dur encore. Blessé par l'indifférence d'un père, blasé par l'attitude trop leste et affective d'une mère, Willian ne trouve refuge que dans les misères continuelles infligées contre ses domestiques, qui eux savent le faire sourire. Car déjà développe-t-il des connaissances en la magie, et fait la découverte de ses dons en la matière.
Le jeune héritier a 5 ans. Et tout n'ira pas en s'arrageant.
Près d'un an plus tard, une nouvelle grossesse. Le visage de sa mère fait présence du plus pâle des teints. Nul n'est sans savoir que la mise au monde du garçon n'a pas été sans conséquences. Deux jours après la naissance du premier enfant, on prétextera une mauvaise chute de son lit pour expliquer les marques sur le corps… Les mois passent, et l'heure du verdict approche. De nouveau des cris, moins stridents, plus rauques, et ceux d'un enfant. Une petite fille, qui se nommera Yulia-Kaprizia. Willian, curieux enfant de six ans, s'approchera de sa mère pour toucher le nouveau né, une expression dégoutée à la vue du visage diforme, que le nouveau-né gardera tout le long de sa courte vie. Mais entre alors son père, qui le repousse avec violence contre le mur de la chambre, pour pouvoir enlacer le petit être déformé, sous l'oeil soulagé de sa mère, et celui meurtri et blessé de son fils.
Exclu, isolé... Cette naissance est une malédiction. Cette enfant est une malédiction. Fille du diable, une horreur née. Ses traits sont boursouflés, son regard vide d'expression, ses yeux: ni bleus, ni marrons, ni verts.. une succube. Une succube prise pour unique héritière par un père qui oubliera totalement la présence de son premier enfant, synonyme pour lui de déception. Il refusera de mettre les deux enfants dans une même chambre, de les faire dîner ensemble, étudier ensemble. Aucun contact. Fuyons la peste. Seule la mère de Viktor vient lui conter des histoires, tandis que le petit gardera, à chaque lecture, son regard fixé au mur ou au plafond, le yeux vides, les poings serrés…
Une crise cardiaque. Alors qu'il était en voyage d'affaires en Angleterre, Tomas Canestrini s'effondra inconscient sur la grande table de la salle de réunions, brisant sa tasse en la laissant tomber, sous les yeux horrifiés des autres personnes présentes. La jeune secrétaire, prise de panique, décrocha le téléphone le plus près et appella l'ambulance. Ils ne touchèrent plus au café.
Le reste de la famille, dès que mis au courant, prirent la poudre de cheminette pour se rendre à l'hôpital où avait été transféré Tomas. La mère était en pleurs; la fille pleurait, terrorisée par les agissements de sa mère; et le fils de maintenant sept ans était muet comme une taupe, il souriait imperceptiblement. Les médecins constatèrent le décès de son père le jour même: son coeur n'avait pas été assez fort. Deux jours après, retour à la vie normale…
Willian, à la petite école, avait prit dès ses six ans des cours de musique et d'apprentissage des langues en plus, pour essayer en vain d'impressioner son père. Il excellait au piano, à la flûte et au violon, et était le meilleur traducteur de huit ans de l'école. La nouvelle de la mort de son père s'était vite répandue parmis les enseignants, moins vite parmis les élèves. Trois ou quatre mois plus tard, Elizbeth avait un nouvel époux: Adriano Czwakiel, le professeur de langues du jeune garçon. La famille, dès ce jour, fut une famille heureuse…
Grâce à Adriano, qui bien qu'étant son beau-père ne faisait pas de favoritisme en classe, ses notes augmentèrent toujours plus. Finalement, avoir pour parent un enseignant n'était pas si mal, et les années passèrent rapidement. Aux douze ans de Willian, ce dernier reçu une lettre d'admission pour un collège italien se disant école de magie. Tout sourire, l'enfant présenta la lettre à ses parents, qui l'y envoyèrent, bien contents pour lui. Il y passa ses trois premières années à réussir avec succès dans la plupart des matières, ne s'attirant en rien la compagnie des autres, et passant le plus clair de son temps à marcher dans les dédales des couloirs pour assister aux scènes quotidiennes, se forgeant son propre avis sur les autres, omettant seulement de leur parler. Mais qui saurait se lier d'amitié avec lui ? Puis, il dû changer récemment d'environnement, sa famille déménageant en Ecosse.
Mais il ne fut pas beaucoup de temps passé que le jeune garçon de seize ans reçu une nouvelle lettre, d'une certaine Ecole de la Magie, pour qu'il puisse continuer ses études. Sa petite soeur, par contre, n'avait toujours pas reçu d'invitation pour rejoindre une quelconque école de sorcellerie… Durant l'été, il prépara donc ses affaires et, septembre arrivé, il salua sa famille, et partit pour son nouveau lieu d'étude, où il commencera sa quatrième année.
Caractère : Cultivé, intelligent et curieux, si Viktor est un être attachant de par son apparence qui donne envie de le protéger, il l'est bien moins dès qu'on apprend à le connaître un peu plus. Très fidèle en amitié, quand il en vient à appeler quelqu'un d'ami en parlant par son coeur, il l'est beaucoup moins en amour. Il n'hésite pas à se glisser dans n'importe quel lit. C'est un prédateur, véritable chasseur. Il sait choisir ses proies, celles qui seraient les plus enclines à se laisser avoir par le charme étonnant de ce garçon aux yeux violacés…
Jouant également du côté attractif de son physique, privilégiant un corps de jeune homme plutôt attirant, ce démon séduit et rejette, attise et attire, pour déchirer ensuite. Ses relations avec les autres ne sont durables que lorsqu'il y trouve un quelconque interêt. Une compagne, et même un compagnon, dans sa logique, doit: soit savoir l'aimer, sentiment pouvant être poussé jusqu'à l'idolâtrie; soit vouloir le prendre n'importe où n'importe quand; soit le détester, le craindre, le mépriser et ne pas chercher son contact -car n'est-il pas amusant de chercher à attraper la proie qui s'enfuit en voyant le prédateur ? Toutes personnes n'entrant pas dans l'une de ces trois catégories se verront réduites à être ignorées, ou plus révoquablement blessées par ses mots. L'adolescent n'est pas enclin aux coups dès la première altercation…
Le bel italien reste discret, sans s'effacer complètement du paysage. Il aime observer, sans être lui-même traqué comme une proie. Il n'accorde sa confiance qu'à demi, et très rares sont ceux ayant réussi à lui sous-tirer quoi que ce soit, que l'on parle d'informations sur son passé ou des réponses d'un quelconque devoir. Ainsi donc, il reste très mystérieux sur tout ce qui l'entoure, que ce soit avec de nouveaux cloportes venus à lui, ou de vieilles connaissances.
Willian est un jeune homme ambitieux et très orgueilleux, donc susceptible. La moindre remarque désobligeante le touche énormément, mais il n'y réagit pas fortement, comme l'on en voit le faire exagérément certainement personnes. Quand il est en colère, il ne crie pas. Il ne frappe pas du pied, il ne devient pas tout rouge, ni violent... Il devient au contraire très froid et très distant, se met à dire des choses assez blessantes. Egalement rancunier, il fait alors des coups bas vraiment méchants, qu'il ne regrette que très rarement, voire même jamais.
Mais tout cela n'empêche pas que ce soit quelqu'un de relativement joyeux, qui aime bien rire et sourire, et avec qui tous peuvent bien s'entendre s'ils lui semblent être de bonne compagnie ou s'ils arrivent à s'intimer avec lui; c'est qu'il aime beaucoup être entouré d'autres gens, bien qu'il aime aussi la solitude de temps à autres. Aussi, c'est quelqu'un de qui il faut se méfier, car derrière ses airs d'enfant sage se cache un véritable pervers, un touche-à-tout qui ne se gène pas d'embrasser n'importe qui du moment qu'il en a envie, que cette personne soit d'accord ou non… XD
Physique : La lisse et soyeuse chevelure de l'adolescent semble avoir tiré tous ses éclats du noir plumage du corbeau dans le clair de Lune, semblant dépeindre l'angoissante obscurité de la nuit. Ses mèches rebelles, cachant parfois son visage, trouvent souvent refuge au creu de sa nuque. Le jeune homme a prit l'habitude de les porter ainsi, les laissant couler dans son dos, estimant que, de ce fait, il se verrait plus disposé à scruter les visages, ses yeux beaucoup mieux camouflés grâce à sa chevelure, et parfois une capuche qu'il se plait à porter.
Il est, pour son âge et ses origines, un peu grand [1,79m], mais plutôt mince et svelte. Malgré son apparence chétive, Lian est très fort. Il est agile, se mouve tel un félin, et en a surprit plus d'un par sa flexibilité hors du commun. Jeune homme au teint de mort, il rehausse ses couleurs avec une fine couche de maquillage; un peu de mascara, une fine ligne sous les yeux au crayon noir, quelques fois un peu de rouge sur les lèvres… Willian n'est pas efféminé, bien au contraire. Il ne voit simplement pas pourquoi les garçons devraient se priver d'un peu de couleurs dont les filles profitent pour se rendre plus… belles ?
De longs cils noirs se recourbent sous des sourcils courbes, soulignant la paleur d'un teint qui ne virera plus, même soumit sous le plus ardent des soleils. Assignant d'avantage le rang de la noblesse à l'héritier des Canestrini: un teint blafard à la pâleur cadavérique, qui lui ont parfois vallu le titre de "wanna-be vampire" XD;;. Un nez fin surmonte une bouche peinte d'un rouge contrastant nettement avec son visage. Des lèvres pleines donnent une touche plus sensuelle à son visage.
Sous quelques mèches dispersées sur son front, il n'est pas rare de se figer face à des yeux adoptant les lueurs rougeâtres d'un regard plus transpercant et glacial qu'original. Pétillants à la lueur de la plus insignifiante des bougies, ils recèlent l'éclat du sang frais, et il n'est là que l'héritage du côté familial maternel. Ils brillent d'une intelligence malveillante, la pupille noire elle-même est cachée dans la brume de cette couleur perturbante, perçante, pénétrante… C'est un profond regard qui s'échappe des yeux de Viktor, donnant au visé la désagréable impression de perdre toute son intimité. Un regard de feu glacé qui en a déjà fait fuir des plus forts que lui…
Signes particuliers : En fait, la chose la plus singulière chez ce jeune homme doit bien être ses yeux de rubis. Suivront ensuite le fait qu'il lui arrive de se maquiller, et qu'il arrive à faire le pont ou tout autre figure sans échauffement…^^; Aussi, Willian-Viktor est de ces personnes que l'on appelle post-Goth… Toujours habillé de noir, avec des croix, des pentacles, des croix renversées, et tout le tralala tout partout, mais qui malgré son côté sombre sait s'amuser. Certes, surtout au dépend des autres, mais il sait sourire, c'est l'important… ^^;; Et il appelle très souvent «Honey» ceux qu'il apprécie ou qu'il trouve de son goût..XD Oh, et il n'aime pas marguerites et tulipes. Il aime bien les roses, les lys, et autres fleurs, mais n'aime pas les tulipes, ni les marguerites. Etrange, n'est-il point ?
Peur(s) : C'est bien souvent le jugement des autres sur sa personne qui l'effraie le plus; avec l'angoisse d'être abandonné, oublié... seul. Etre rejeté par ceux qui l'entourent n'est pas une chose qui lui collerait un sourire au visage; et même s'il lui est arrivé très souvent d'être fuit par les autres "parce qu'il fait peur" ou "parce qu'il est bizarre", il ne supporterait pas que personne ne vienne lui parler juste à cause de son apparence ou d'une attitude trop gamine ou trop sombre qu'il aurait adopté ce jour-là.
Codes : Validés ! =)
[Suite dans le prochain message; j'ai pas assez de place..XD;; *Part se pendre*]
Lun 17 Mar - 23:27
